@ PRESTIGE : 328 @ DATE DE NAISSANCE : 10/01/1990 @ AGE : 34 || @ SEXE : @ ADRESSE : 318 West Olympic Place, Seattle @ HUMEUR : Joyeuse :) @ MÉTIER : Chirurgienne pédiatrique
« You hate me because I'm right and I'm awsome! :) » Dr. Arizona Robbins to Dr. Calliope Torres
My girlfriend, my breath, my sun, my past, my present, my futur... All my life
Calzona
my life, my secrets Relationship: Disponibilité: Plus de RP pour le moment ♥
Lun 14 Jan - 22:16
C'est aux Seychelles qu'la vie est belle...
Quoi de mieux que de prendre trois semaines entières de repos, loin de la grisaille de Seattle, du stress du travail et accompagnée de sa petite-amie adorée? Rien, laissez-moi vous le dire. J'avais offert il y a quelques temps, à Noël en fait, des billets d'avion pour Callie à destination des Seychelles. Il y en avais deux et elle avait bien sûr le choix de s'y rendre avec qui elle le désirait, mais j'avais secrètement espéré qu'elle me choisirait moi. J'aurais bien sûr accepté son choix dans le cas contraire, mais j'aurais été très vexée et j'aurais sûrement boudé. Mais j'espérais quand même également que Callie m'avait choisie pour passer du bon temps avec moi parce qu'elle en avait envie, et non pas pour pas que je lui casse les pieds. Il manquerait plus qu'elle ait voulu y aller avec cette Sofia tiens...
Quoiqu'il en soit, le jour du départ était arrivé. Et j'étais excitée comme une puce. J'avais longuement étudié l'hôtel que j'avais choisi, le Wharf & Marina Hôtel qui était situé dans la capitale des Seychelles, à Victoria. J'avais vraiment hâte d'y aller, il faut dire que les images, les descriptions et les diverses possibilités offertes par les environs avaient l'air juste géniaux. Sans compter que nous pouvions aussi nous prélasser longuement sur une chaise longue à bronzer comme des crêpes bretonnes en sirotant des cocktails. Mon dieu que j'avais hâte d'y être... Bon bien sûr, il y avait un nombre effroyables d'heures de trajet, mais ça en valait la peine non?
Ce matin, nous avions donc mis le réveil aux alentours des 5h du matin. J'avais longuement ronchonné la tête sous le coussin avant de me relever la tête dans le sac, d'aller prendre ma douche et tenter de réveiller ma belle au bois dormant de petite-amie. Parce que quand Callie dort, elle dort. Même un tremblement de terre ne pouvait pas la réveiller, mais au moins si on se crash pendant le trajet et qu'elle est endormie, elle ne remarquerait rien, voyons le positif. Préparant les cafés pendant que ma belle brune prenait une douche, je m'assurai une énième fois que notre taxi serait à l'heure en leur téléphonant. Pas question de rater l'avion non!
Nous partageâmes donc notre café et finîmes par sortir de notre appartement après avoir débranché toutes les choses qui pouvaient être débranchées pour prévenir tout cas d'orage ou de tempête. Le frigo et le congélateur étaient vides eux aussi de toute manière. Sortant dans le froid glacial typique du mois de janvier à 6h de matin, je portai mes (TRÈS) nombreuses valises en tentant de me réchauffer. Évidemment, le taxi n'était pas encore arrivé et nous devions attendre que ce dernier pointe le bout de son nez.
« Bon il est pas à l'heure... On ne pourra pas dire que c'est parce que je les ai pas prévenus » dis-je en levant les yeux au ciel.
Nous dûmes attendre encore quelques minutes dans le froid, avant que le véhicule s'arrête devant nous. Par chance, il n'y avait pas une grande circulation, ce qui signifiait que nous arriverions à l'heure à l'aéroport. Bon, ce que je n'avais pas avoué à Callie, c'est que je nous avais prévu une heure de battement entre notre arrivée à l'aéroport et le début des enregistrements des bagages. Mais de toute manière, nous n'étions plus à une heure près... J'avais réservé les avions en première classe en plus, ce qui voudrait dire que nous n'aurions aucun problème à nous endormir, contrairement à toutes les fois où nous avions voyagé en économique et où on galérait à trouver une position confortable ne serait-ce que pour rester assise correctement.
« Vous êtes Mesdames Robbins et Torres? » demanda le conducteur de taxi une fois sorti de son véhicule.
Approuvant, je le laissai se débrouiller avec nos valises et entraînai Callie avec moi pour nous asseoir sur la banquette arrière. S'il était arrivé à l'heure, peut-être aurait-il eu un coup de main et un pourboire, mais là il allait pouvoir se gratter. Fermant les yeux, je poussai un grand soupire, avant de sursauter et de vérifier brusquement si j'avais bien les billets d'avions, la réservation de l'hôtel et tous les papiers dont nous avions besoin. Constatant que tout allait bien, je me relaxai et confirmai au conducteur que nous nous rendions bien à l'aéroport.
Le début du trajet se passa tranquillement et paisiblement, il faut dire qu'à cette heure là il n'y avais pas encore les embouteillages du matin. Mais ce fut avant que le taxi planta les freins, manquant de nous envoyer dans le siège en face de nous. Heureusement que j'avais pris l'habitude d'attacher ma ceinture dès que je grimpais dans un véhicule. Lorsque je le faisais pas, j'avais l'impression d'entendre la voix de mon père à mon oreille "Arizona, attaches ta ceinture immédiatement." « Qu'est-ce qu'il se passe? » demandai-je en me penchant en avant pour tenter de voir quelque chose.
▽ L'univers est rempli d'intentions. Tout ce qui se produit a un but
Nous y étions enfin. Trois semaines entières de repos complet, en compagnie d'Arizona. J'avais du faire des pieds et des mains pour les avoir, ces congés. Lorsque l'on est chirurgien, on ne peut pas souvent se permettre ce genre de chose. Ou du moins, c'est assez compliqué. Surtout trois semaines, croyez moi. Ça allait être les dernières d'ici ... longtemps. En général je prenais deux ou trois jours maxi, pour les fêtes par exemple. C'était exceptionnel cette fois ci. J'étais alors remplacée par un chirurgien orthopédique de la ville voisine. C'était Miranda qui l'avait trouvé, à mon grand soulagement. C'était bel et bien grâce à elle que je pouvais être à présent dans ce taxi. Sans ça, je n'aurais rien pu faire. Je l'avais remercié encore une fois la veille, pour la centième fois, l'agaçant surement. La laissant avec son sourire en coin, voulant me souhaiter de bien profiter, mais également de faire son petit tyran en faisant une petite moue, je quittais le Seattle Grace Mercy West Hospital pour 21 jours.
Les fêtes étaient passées, d'ailleurs ce séjour était mon cadeau pour la fête de noël, de la part d'Arizona. En vérité, Miranda et Arizona étaient alors complices dans tout ça ... Elles avaient déjà tout manigancé en cachette, histoire de tout bien préparé, et que je ne sois au courant de rien. Si j'avais su à l'avance que j'étais en congé, j'aurai soupçonné des choses. C'était à ma grande surprise que j'ouvrais mon cadeau, totalement étonnée. Arizona m'avait déjà fait tourner en bourrique avec son cadeau, mais pour le mien, je ne me doutais d'absolument de rien. La surprise était alors à son comble : c'était parfait. J'en étais toute excitée depuis des semaines, jusqu'à aujourd’hui où nous y étions enfin, au jour J ! J'adorais voyager, depuis toute petite. Et puis il fallait avouer que trois semaines complétement déconnectées du boulot, c'était un rêve. Du luxe même.
Nous étions alors au matin tant attendu. Arizona était excitée comme une puce. D'ailleurs ça c'était fait déjà sentir toute la nuit, étant donné qu'elle n'avait pas fermé un œil de la nuit. Si elle n'était pas bavarde, ça aurait été parfait, mais c'était tout l'inverse. Je ne sais pas si c'était le stress de l'avion, ou le fait d'être excité d'y être, mais elle avait été particulièrement pénible. J'étais alors totalement fatiguée au réveil, au contraire de ma petite amie, qui avait l'air d'être encore plus en forme que la veille. Nos valises étaient prêtes. Comme toute femme, la mienne était remplie à ras bord, et nombreuses : j'en avais plusieurs. Mais nous étions deux femmes ... Je ne pouvais pas râler pour Arizona étant donné que j'étais cette fois comme elle, même si j'avais essayé - je dis bien essayé - de prendre le minimum ... Mais bon, le minimum pour trois semaines ! Dont les " au cas où ", les " et s'il fait froid ", et des " on sait jamais ". Bref, on déménageait quasi notre appartement.
Nous attendions le taxi qui viendrait nous déposer à l'aéroport, et il s'avérait qu'il était en retard. Ça, je le remarquait suite aux remarques et au tempérament d'Arizona, totalement stressée, énervée, et râleuse. On aurait pas du tout dis que l'on partait pour nous détendre ... Le taxi avait du retard, mais j'avais l'habitude. Seattle, vous savez ...
« Vous êtes Mesdames Robbins et Torres? »
J'approuvais d'un hochement de tête, et priait pour qu'Arizona ne lui fasse pas de remarque. Je la connaissais, et elle ne se serait pas gêné. Pour cette fois, ça allait. Il nous débarrassait et mettais nos bagages dans le coffres. Nous aurions bien eu besoin d'un camion de déménagement ... Arizona et moi entrâmes dans le taxi, à l'arrière. Elle était si stressée, que j'en levais les yeux au ciel : elle me stressait également. Mais il n'y avait aucun soucis à se faire ! J'étais totalement confiante. Je prenais sa main entre les miennes, lui souriant, pour lui remonter le moral, mais également pour lui montrer que j'étais vraiment heureuse à ce moment. Je l'attendais depuis un bon bout de temps ! Je ne pu n’empêcher de l'embrasser sur la joue, avant de me concentrer sur la route. Tout se passait bien, la circulation était fluide... Jusqu'à ce qu'un léger secouement me perdait de mes pensées. Je retirais aussitôt ma main, les sourcils froncés.
« Qu'est-ce qu'il se passe? » demandait Arizona, qui se penchait pour mieux apercevoir ce qu'il se passait.
Personnellement, je ne m'inquiétais pas trop, ça n'était peut être qu'un soucis sur la route... Mais le taxi s'arrêtait brusquement, jusqu'à être totalement immobile. Nous restions bien quelques minutes sans rien dire, sans réagir. Arizona ne voyait rien à ce que je pensais, et personnellement, je ne m'y intéressais pas, pensant que tout était normal. Cependant, le chauffeur se tourna vers nous et nous lança, d'un air très sérieux :
« J'espère que vous n'êtes pas trop pressées ... »
Je sentais qu'Arizona allait exploser. J'étais moi même énervée, ça en était trop. Tout commençait mal ... Pourtant j'étais très optimiste au départ. Je n'aimais pas les imprévus, et aimais que tout soit bien cadré, ce qui devait se passer. Apparemment, il y avait un soucis au carrefour où nous nous trouvions...
@ PRESTIGE : 328 @ DATE DE NAISSANCE : 10/01/1990 @ AGE : 34 || @ SEXE : @ ADRESSE : 318 West Olympic Place, Seattle @ HUMEUR : Joyeuse :) @ MÉTIER : Chirurgienne pédiatrique
« You hate me because I'm right and I'm awsome! :) » Dr. Arizona Robbins to Dr. Calliope Torres
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Lun 21 Jan - 17:46
C'est aux Seychelles qu'la vie est belle...
Je sentais que quelque chose de pas forcément positif allait nous arriver. En même temps, quelle bonne raison pourrait-il y avoir à un arrêt brusque de cette manière, aux alentours de 5h-6h du matin? Mis à part Michael Jackson qui revient d'entre les morts pour faire un moonwalk au milieu du carrefour, je voyais pas trop personnellement. A moins qu'ils distribuent des cafés gratuitement, ce qui ferait le plus grand bien à Callie. Pas à moi non, parce que j'étais déjà excité comme une puce avec les nerfs en pelote. J'étais comme ça à chaque fois que je partais prendre l'avion, pendant les préparatifs. A partir du moment où mes bagages étaient enregistrés et que je me trouvais assise dans les salles d'attente, je me détendais et tout redevenait comme avant. La Arizona "no stress" refaisait surface et je devais bien avouer que cela faisait du bien à tout le monde. Je me savais chiante dans ces cas là, et je prenais sur moi pour ne pas péter littéralement un câble et donner envie à Callie de me mettre dans la soute, ou au fond de l'avion avec les animaux. « J'espère que vous n'êtes pas trop pressées ... » lança le chauffeur en se tournant vers nous.
Fronçant les sourcils et sentant la mauvaise nouvelle arriver, je me penchai encore plus en avant pour tenter de voir ce qu'il se passait. Et puis il me fatiguait lui là aussi, il pouvait pas dire ce qu'il se passait directement au lieu de jouer son suspense à deux balles? L'interrogeant du regard, je vis qu'il avait l'air tout à fait sérieux. En même temps s'il s'était mis en tête de nous faire le coup de la panne, il allait se faire recevoir.
« Pourquoi? » demandai-je simplement en tentant de refouler les ondes d'énervements qui s'emparaient petit à petit de moi.
« Apparemment, il y a eu un accident. Les routes sont complètement bouchées. Vous pouvez attendre un moment? »
Ok Arizona, on respire et on ne tue personne, même si l'idée est plus que tentante. Fermant les yeux, je pris une grande aspiration avant de les réouvrir. Bon apparemment puisque je n'étais pas en train de cauchemarder, il allait bien falloir qu'on prenne notre mal en patience. De toute manière on avait pas trop le choix, heureusement que j'avais prévu un minimum de battement. Mais avec tous les contrôles de sécurité nous ne pouvions pas trop traîner. Il manquerait plus qu'on rate notre avion tiens... «Un petit moment oui, mais on a un avion à prendre. D'où nos valises et la direction de l'aéroport » répondis-je en levant les yeux au ciel.
C'est vrai ça, il s'était sans doute fait une hernie en soulevant nos valises pour les mettre dans son véhicule et on allait à l'aéroport. Il y avait pas besoin de faire une thèse de douze années pour comprendre qu'on partait en vacances, si? Je songeais sérieusement à prendre le volant et à forcer la circulation, mais je doutais que Callie approuve cette manière de faire. Mais au moins on serait arrivées en temps et en heure à l'aéroport, ça serait toujours ça de gagner. Poussant un grand soupire, je me laissai aller contre le dossier de mon siège en regardant le ciel dehors. On était maudites, ce n'était pas possible autrement. Je ne savais pas ce que j'avais fais au petit Jésus, mais il m'en voulait c'était sur.
Quelques secondes après, une ambulance, puis deux puis trois passèrent devant nous pour se rendre sur les lieux de l'accident. Après avoir jeté un petit coup d'oeil à Callie, je décidai de sortir de la voiture pour aller voir de plus prêt ce qu'il se passait. De toute manière on ne semblait pas pouvoir repartir dans les deux minutes qui suivaient, et le conducteur avait même coupé le moteur. Et puis je ne m'approchai pas spécialement, j'ouvris simplement la portière et me levai, afin de jeter un coup d'oeil sur l'accident.
Apparemment c'était un accident assez impressionnant, un espèce d'accident à la chaîne. Un avait freiné brusquement, l'autre lui était rentré dedans, qui avait un autre qui lui était rentré dedans à son tour. Si les voitures des deux bouts semblaient pas trop amochées, celle du milieu était réduite en carcasse sur roues. Je reconnus au loin quelques infirmiers qui s'occupaient des gens sur place, avant de retourner dans la chaleur de la voiture. Bon sang ce qu'il faisait froid à l'extérieur finalement. « On peut pas faire demi-tour? » demandai-je en me penchant vers le chauffeur.
Il n'y avait encore personne derrière nous et nous pouvions sans autre prendre une rue parallèle pour nous y rendre. L'avantage de Seattle, c'était qu'il y avait plein de rues parallèles sans sens interdits. Ce qui nous donnait un nombre quasi infini de possibilités pour des trajets. Manque de bol, nous avions choisi le mauvais aujourd'hui. Enfin, nous... Le chauffeur surtout. Et il ferait bien de s bouger les fesses, sinon j'allais vraiment finir par l'étrangler, le jeter sur la route et prendre moi-même le volant. Il ne valait mieux pas énerver une Arizona déjà tendue... Callie en savait quelque chose la pauvre.
▽ L'univers est rempli d'intentions. Tout ce qui se produit a un but
Nous étions habituées à nous lever tôt, pour les urgences. Celles qui vous bippent en pleine nuit, et qui vous font une journée absolument horrible. Celles qui vous dessine de magnifiques cernes impossibles à dissimuler, et qui vous entasse de tout votre poids. Celle que nous redoutions, tellement que quand un bipeur sonnait, nous prions pour que ce soit l'autre et pas nous. Sauf que quand nous étions bippés toutes les deux, nous rigolions un peu moins. C'était comment dire ... mouvementé ?
Je me tournais vers Arizona, ne voulant pas la voir s'énerver, surtout aujourd'hui. J'avais tellement attendu ce jour avec impatience, depuis mon cadeau ouvert, que je ne voulais vraiment pas voir ce voyage gâché. Lui lançant un sourire réconfortant, totalement ignoré, elle répondait au chauffeur sèchement "Pourquoi?" auquel le chauffeur s'était contenté de répondre simplement "Apparemment, il y a eu un accident. Les routes sont complètement bouchées. Vous pouvez attendre un moment?". La blague. Nous, attendre ? J'avais fais confiance à Arizona pour les horaires, lui laissant tout gérer, mais je doutais qu'on puisse attendre beaucoup plus, étant donné que madame s'était permis de rajouter quelques minutes au réveil, et m'avait littéralement banni de la salle de bain, prétextant un retard. J'avais du alors faire du deux en un : boire mes cheveux et sécher mon café. Pardon, sécher mes cheveux, et boire mon café... Nous étions parties en trombe, et pour ma part, totalement stressée, à cause d'une certaine blonde. Mais je me disais que ça irait mieux, que j'aurais le temps de dormir dans l'avions s'il le fallait. Le meilleur restait à venir. Mais, je n'avais pas pensé à un accident ... Arizona non plus. Une faille dans son plan qui commençait à l'énerver. Levant les yeux au ciel encore une fois, elle lui répondais en me coupant la parole : "Un petit moment oui, mais on a un avion à prendre. D'où nos valises et la direction de l'aéroport". Je ne sais pas comment ça allait finir, mais je savais que je ne devrais rien dire, espérant juste que tout rentrerait dans l'ordre. D'ailleurs l'idée d'une prière me vint à l'esprit. Bref. Je me tournais pour regarder par la vitre arrière. Il n'y avait aucune voiture, tout était dégagé.
Arizona entrouvrit la porte pour y jeter un œil, pendant que j'essayais de me convaincre que ce n'était pas un mauvais présage. Il ne pouvait pas avoir un temps où je passais comme simple citoyenne ? Non, mon métier était omniprésent, même sur la route pour l'aéroport, alors ... Mais certainement pas, de toute façon je n'avais ni bistouri, ni rien sur moi. Enfin... Je crois. Le tic du métier peu être. Mais non, des secours arrivaient déjà, ils étaient rapides. D'ailleurs, peut être que les victimes iraient au Seattle Grace Mercy West Hospital, pourquoi pas ? Mais je ne souhaitais pas un tel drame, évidemment.
" On peut pas faire demi-tour ? " enchaina Arizona. Je me retournais vers elle, lui prenant la main en faisant un signe de tête, lui faisant comprendre de retourner dans la voiture. Je savais qu'elle irait s'énerver dehors plutôt que de m'écouter, mais je pouvais bien essayer. J'essayais pourtant de la calmer, et de paraître attentionnée, mais tous les gestes paraissaient invisibles. J'aurais tellement du écouter Miranda la veille, me donnant toutes sortes de conseils, - dont les lieux à visiter, et autres conseils de bronzage -, me conseillant de partir bieeeen avant. Nous avions essayé, mais là, je pense que nous allons perdre toutes les minutes grattées. En fait non , c'était Arizona qui me communiquait son stress. Soupirant, j'essayais de rester positive. Heureusement, le chauffeur, sympa selon moi, et stupide selon une autre, lança d'un coup : " Je pense qu'ils vont faire une voie adjacente, ne vous inquiétez pas. Une route latérale quoi. Ils ne peuvent pas laisser la chaussée comme ça, surtout en plein centre ville, et à cette heure. Ils sont tous déjà là ... Vous êtes docteur ? " Le changement de conversation me fit rire, mais j'avais peur que ça ne soit pas le cas d'Arizona. Elle était sur les nerfs, et ça ne passerait pas. Il essayait juste de paraitre sympa pourtant ... J'approuvais un signe de tête. "Chirurgiennes, pour être précise." lui répondais-je. Je ne rajoutais rien pour ne pas l'énerver encore plus. D'ailleurs, je ne faisais même plus attention à l'accident devant nous, faisant la discussion avec le courageux chauffeur.
@ PRESTIGE : 328 @ DATE DE NAISSANCE : 10/01/1990 @ AGE : 34 || @ SEXE : @ ADRESSE : 318 West Olympic Place, Seattle @ HUMEUR : Joyeuse :) @ MÉTIER : Chirurgienne pédiatrique
« You hate me because I'm right and I'm awsome! :) » Dr. Arizona Robbins to Dr. Calliope Torres
My girlfriend, my breath, my sun, my past, my present, my futur... All my life
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Mar 5 Fév - 20:04
C'est aux Seychelles qu'la vie est belle...
Lorsque je posai ma question au chauffeur, je sentis la main de Callie se saisir de la mienne. Avait-elle peur que je finisse par étrangler le chauffeur et aille jeter son cadavre parmi l'accident de voiture qui s'était passé il y a quelques temps et qui nous empêchait d'accéder correctement à l'aéroport? C'était fort probable oui. Cédant à son signe de tête, je me rassis à ses côtés, prenant une grande aspiration pour tenter de me calmer un peu. Je sentais bien qu'elle commençait elle aussi à en avoir marre, et je ne voulais pas que notre départ de vacances soit un mauvais souvenir non plus.
" Je pense qu'ils vont faire une voie adjacente, ne vous inquiétez pas. Une route latérale quoi. Ils ne peuvent pas laisser la chaussée comme ça, surtout en plein centre ville, et à cette heure. Ils sont tous déjà là ... Vous êtes docteur ? "
« Chirurgiennes, pour être précise. »
Prenant sur moi, j'écoutai la conversation et les mots polis qu'échangeaient Callie et notre conducteur. C'est vrai que quitte à être bloqués ici, autant se détendre et éviter de s'entre-tuer. Comment savait-il que nous étions médecins d'ailleurs? C'était un peu particulier comme question, à moins que cela soit marqué sur notre visage, je savais pas trop. En tout cas s'il tentait d'éviter que je l'égorge, c'était pas mal comme sujet. Je pouvais parler de mon métier pendant de longues heures, pour autant que je n'ai pas l'impression de souler la personne en face. Il n'y avait rien de plus dérangeant que de parler d'un truc qui nous passionne à quelqu'un qui semble s'en foutre comme de sa première dent de lait, non?
« On travaille au Seattle Grace Mercy West toutes les deux. D'ailleurs j'ai vu deux-trois infirmiers qui bossent avec nous Chérie » annonçai-je négligemment à Callie.
Le chauffeur nous lança un regard très surpris à travers son rétroviseur, ce qui me surprit également. Réfléchissant quelques secondes à ce que je venais de dire, je finis par réaliser que j'avais appelé ma petite-amie "Chérie", chose que j'évitais de faire en public. Je ne savais pas trop pourquoi, mais je ne voulais pas non plus que Callie soit mise mal à l'aise à cause de ça par ma faute. Personnellement j'avais eu toute ma vie pour être à l'aise avec mon homosexualité et je ne me formalisait pas du regard des autres, pour autant qu'ils ne commencent pas à me manquer de respect.
Jetant un regard à Callie, je lui fis un petit sourire d'excuse. Au cas où, je ne savais pas trop si cela la dérangeait, mais elle n'avait certainement pas manqué non plus le regard que nous avais lancé le conducteur. C'est vrai que nous n'étions pas spécialement proche à nous faire des câlins et tout ça en public, pas pour cacher la nature de notre relation mais par pudeur respective. Bien que j'avais remarqué que j'avais un peu plus tendance à me laisser aller de ce côté là avec le temps qui passe. Et ma Callie Chérie ne m'avait jamais fait de remarque là-dessus, donc espérons que cela ne la dérange pas.
" Ah voilà, ça semble se déboucher un peu... On va pouvoir repartir. "
Me penchant légèrement sur le côté, je pus voir qu'effectivement les ambulances étaient en train de partir, suivies par plusieurs dépanneuses qui trainaient derrière elle les voitures qui avaient été accidentées. Souriant, soulagée, je me rassis correctement et pris le soin de reboucler ma ceinture correctement. Il manquerait plus qu'on se fasse arrêter par la police et qu'on nous colle une amende tiens...
Prenant à mon tour la main de Callie, je la serrai doucement dans la mienne tout en lançant un regard curieux et machinal sur le lieu de l'accident. Quelques débris étaient encore en train de traîner par terre et la police semblait toujours interroger des témoins ou les personnes impliquées dans l'accident, mais au moins nous pouvions passer. Nous n'étions plus très loin de l'aéroport maintenant, et je savais que grâce au battement que j'avais prévu, nous n'aurions pas de retard et le temps de faire enregistrer nos bagages.
" Je peux mettre de la musique? Ca ne vous dérange pas?"
« Non non, je vous en prie » répondis-je tranquillement en jetant quelques coups d'oeil à Callie.
Souriant, le chauffeur tourna le bouton de son autoradio et laissa donc la musique venir remplir l'habitacle. Les panneaux indiquant l'aéroport se faisaient de plus en plus présents et courants, ce qui confirma la chose que nous n'étions plus très loin de notre première destination désormais. Ensuite nous n'aurions cas nous laisser bercer et conduire comme des petits enfants, rien de mieux pour que je me sente totalement déstressée. J'étais déjà un peu plus détendue que lorsque nous étions partis mais surtout que lorsque nous nous étions retrouvées arrêtés par ce maudit accident. J'espérais, par totale solidarité envers mes collègues, que cela ne serait pas trop grave comme accident. Mais nous n'étions pas en vacances pour penser au boulot...