L’air heureux, Isadora arrive à l’hôpital et retrouve son Jackson qui est en service depuis plusieurs heures mais pour sa part, c’est en temps que patiente que la demoiselle parcourt les couloirs de l’établissement où, d’ordinaire, elle travaille comme titulaire en chirurgie plastique. Mais aujourd’hui, la jeune femme doit passer sa première échographie, une perspective qui l’enchante au plus haut point. Ignorant ce qui l’attend, la hongroise est toute excitée à l’idée de voir enfin, pour la toute première fois, le petit bout de chou qui grandit dans son bidou.

L’européenne s’installe sur une chaise en attendant d’être appelée par un gynécologue. Impatiente, la demoiselle regarde les aiguilles sur le cadran, qui courent avec une lenteur accablante. Pourtant, enfin, une jeune femme aux longs cheveux blonds parait et appelle la princesse. Se levant en souriant, la résidente s’empresse d’emboiter le pas à cette femme avec l’impression de marcher sur un petit nuage.

S’installant sur le matelas que contient la pièce, la demoiselle braque immédiatement son regard sur l’écran de l’appareil en guettant l’apparition de son enfant, alors que la gynécologue prépare encore le matériel pour son intervention. La brunette n’en peux plus d’attendre, impatiente qu’elle est de voir enfin son bébé. Appelant Jackson auprès d’elle, la demoiselle s’impatiente, attendant que l’appareil se pose sur sa peau pour qu’enfin l’écran s’allume, dessinant les contours de l’être qui ensoleillera bientôt leur petit nid d’amour.

Enfin, Isadora relève son tee-shirt et l’outil de la praticienne se place enfin sur son ventre. Commence alors une quête pour trouver l’enfant, qui ne mesure normalement, pour l’instant, pas plus de quelques centimètres. La gynécologue cherche donc, mais affiche au bout de quelques minutes un air on ne peut plus désappointé. Et Isadora commence alors à s’inquiéter. Que se passe t il avec son enfant ? Le visage de la gynécologue ne fait rien pour la rassurer… Son visage paniqué se tourne vers celui de Jackson alors que son cœur commence à battre la chamade. Sa respirations s’accélère alors qu’un très mauvais pressentiment s’empare d’elle et qu’une boule se créé dans sa gorge.

Le silence règne presque dans la pièce et seule la respiration saccadée de la demoiselle est audible. Sans même que la gynécologue n’ai dit quoi que ce soit, la chirurgienne plastique fond en larme, le visage caché dans ses mains et elle se met à hoqueter, délirant presque en répétant que le bébé est mort. Ce n’est pas le cas. La vérité est moins cruelle que ça, tout en l’étant paradoxalement davantage.