Cher journal,
Voilà des mois que je n'ai pas pris le temps de noircir tes pages de mes doutes, mais ce soir, alors que je suis mélancolique, j'en profite pour me remémorer comment tout cela à commencer... t'ai-je déjà tout raconté en détail? Je crois que non. Je ne connais pas grand-chose de ma vraie famille, juste quelques détails marquant. Je me rappelle qu'il y a longtemps, ma mère adoptive m'a raconter comment elle m'avais "trouvé". C'était un matin frais d'avril, elle m'avait dis être sorti dehors, afin de passer à l'orphelinat. Elle venait d'avoir les droits nécessaires pour adopter un enfant, alors, c'est tout excitée qu'elle était sortie de chez elle.

Elle ne mit que quelques minutes à arriver et une fois sur place, elle s'empressa d'aller faire un tour afin de "choisir" celui ou celle qu'elle adopterait. Plusieurs enfants étaient venus vers elle mais, celui qui attira son attention, était le seul à ne pas venir justement vers elle et à rester en retrait à jouer avec un vieux joué tout abîmer. Ce garçon c'était moi. Elle s'était penchée vers moi et m'avais souri, en me demandant pourquoi je n'essayais pas d'aller vers les gens. J'étais un petit garçon de deux ans, mais je lui avais répondus " parce que les gens me font peur, mon papa a tellement serré le cou de ma maman qu'après elle ne bougeait plus ". Et oui, en effet, j'avais été témoin du "meurtre" de ma mère par mon père violent, je me souviendrais ce cet évènement tragique toute ma vie. Un soir alors que mon père était rentré ivre mort comme à son habitude, une dispute avait éclaté entre lui et ma mère. J'avais assisté, sans pouvoir rien faire à ce qu'il avait fait, il avait ensuite fuit la maison... j'avais beau être tout petit, j'étais conscient de ce qu'il avait fait. Touchée par mes paroles et par ma révélation, elle m'avait pris dans ses bras et emmener avec elle. Elle put me ramener à la maison quelques temps plus tard et je pus enfin apprécier une vie normale et paisible.

Mon enfance fut heureuse, dans ce magnifique pays qu'est l'Amérique. Mes parents adoptifs ont vraiment été parfait, si bien que j'en oubliais presque qu'ils n'étaient pas mes vrais parents. Je les considère maintenant comme tels, même s'il arrive que nous ne soyons pas sur la même longueur d'onde.

Mais je m'égare, la période la plus marquante dans tout ça fut sans aucun doute mon adolescence... J'ai commencé à faire pas mal de bêtises et à ne plus travailler correctement à l'école, préférant aller m'amuser, sécher les cours et même, draguer les filles et oui déjà. Vers mes dix-huit ans, j'ai commencé des études plus poussées pour m'orienter vers une carrière de flic... Pourquoi flic ? Tout simplement parce que je m'étais promis de venger la mort de ma mère biologique et de faire le travail des inspecteurs bon à rien qui n'avaient pas été fichus de coincer mon père pour ce qu'il avait fait. Commençant de longues études, je m'étais tout mon temps et mon énergie dans mes cours, négligeant un peu le côté " sorties, filles, alcool " dans un premier temps. Quand j'ai eu terminé mes études, j'ai réussi à décrocher un travail dans un des postes de police de New-York. Malgré les interdits, je commençais alors à faire des recherches. J'ai cherché mon véritable noms de famille, en me rendant dans l'orphelinat ou ma mère adoptive m'avais trouvé. Quand je l'ai eu, il ne me fallut pas très longtemps pour retrouver mon père. C'est sans surprise que je l'ai trouvé en train de cuver dans son appartement dégueulasse plonger dans l'obscurité. Seul la télé éclairait le corps gras et crasseux de ce monstre. Je lui ai demandé des explications bien entendus, sans lui révéler mon identité dans un premier temps. Il m'a tout déballer, sans montrer le moindre remords. Je l'ai même entendus rire... Et c'est se rire qui a déclenché ma fureur. Je ne sais pas trop ce qui s'est passé après cela. Tout ce que je sais, c'est que quand j'ai repris possession de mon esprit, je tenais une arme dans ma main et le sang de mon père m'avait légèrement éclabousser le visage. Il était mort. Pris d'une sorte de panique, je m'essuyais le visage et partais en courant de cet enfer, me débarrassant de l'arme en la jetant du haut d'un pont, dans l'eau, à deux kilomètres de là. Heureusement pour moi, j'avais des gants, pas de problème d'empruntes et l'arme en question n'était pas mon arme de service. Jamais je ne me suis fait prendre, mon père étant un drogué, il n'y eut même pas d'enquête, ils déduisirent simplement que son dealeur l'avait refroidit. Cet évènement n'eut pas d'incidence sur moi, au contraire, je me suis senti comme libérer, j'avais enfin réussi à venger ma mère.

Après ça, j'ai continuer à faire vivre, comme si de rien était. Mais un évènement fit tout basculer. Ça c'est passer il y a quelques mois de ça, alors que j'étais en intervention avec mon coéquipier. Ont avaient été informé qu'un trafiquant de d'arme particulièrement dangereux et tenace, avait été repérer en ville. Nous nous sommes rendu sur place, afin de l'intercepter, mais nous sommes tomber dans un embuscade. Le type s'attendait à ce que la police arrive, du coup, quand nous sommes entrés, les balles ont commencées à fusées, et... J'ai été gravement blessés, par deux balles, une, qui endommagea légèrement ma moelle épinière et l'autre, me blessa au niveau de la tête, ne causant pas de graves lésions, mais assez pour me plonger dans un profond coma, pendant des mois. Quand je me suis réveillé, je ne sentais plus mes jambes... Les médecins m'on dit qu'ils ne savaient pas si je pourrait remarcher un jour, mais qu'ils étaient assez optimistes, il allait me falloir d'après eux de la patience, et une forte d'ose de rééducation.

Voilà des mois maintenant que tout ça c'est produit, et pour le moment, je suis toujours dans le même état. La rééducation est particulièrement difficile, et douloureuse, même si grâce à elle, j'ai réussis à retrouver certaines sensations dans le bas de mon corps. Je ne fait plus que des allés et retours à l’hôpital désormais, mon travail étant en stand by à cause de mon handicap. Je vis très mal le fait d'être en fauteuil, de ne rien pouvoir faire seul... J'ai l'impression que ma vie est fichue. Si ces foutues jambes ne se décident pas à re fonctionnés, je ne sais pas si j'arriverais à continuer à vivre comme ça.

Voilà, je pense que j'en ai assez raconté pour aujourd'hui. Je reviendrai bientôt noircir tes pages, soit en sûr je vais pour le moment te remettre où tu étais, cacher ou personne ne pourra te trouver.