Let the game begin (pv)

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Il arrivait par moment qu'en tant qu'adjoint au procureur je sois appelé à me diriger vers le commissariat de police histoire d'interroger un détenu sur un dossier lui étant rattaché, l'on dit que tous et chacun doit avoir le droit de bénéficier d'une défense pleine et entière, c'est pourquoi avant de décider de déposer la preuve sur le bureau de mon chef j'aimais bien obtenir la version de l'accusé... bon ils n'étaient pas toujours des plus collaboratifs mais je préférais me montrer honnêtes afin d'éviter tout tracas par la suite. Bien évidemment il ne me fallut que bien peu de temps afin de démêler cette affaire tellement elle semblait s'avérer d'une banalité déconcertante et puis je réalisai que j'allais manquer de temps afin de me rendre au bureau afin de rencontrer cette jeune femme avec laquelle j'avais rendez-vous … elle était dans un sale merdier et je demandai donc à ma secrétaire de la contacter afin de l'aviser d'un changement de lieu pour notre rendez-vous … il allait se tenir dans une salle d'interrogatoire au commissariat.

J'avais encore un peu de temps devant moi alors j'en profitai pour aller au casse-croute me prendre un steak frite pour apporter et je mangeai le tout dans ma voiture avant de retourner au commissariat et rapidement un des agents en fonction m'avisa que mon rendez-vous était arrivé … me disant même qu'elle était torride. Évidemment je roulai des yeux car je n'étais pas du genre à me laisser perturber par une femme, aussi belle soit-elle. Je finis donc par me rendre sur place alors que je vis cette magnifique jeune femme dont le regard des plus charmeur n'était pas sans me perturber, je la regardai se mordiller la lèvre tout en ajustant son décolleté devant mes yeux et je fis comme si cela ne me faisait pas le moindre effet … après tout je me devais de ne pas l'encourager.

Alors jeune femme, vous avez une idée du merdier dans lequel vous vous êtes fourré?

J'aimais bien tenter d'intimider les suspects, c'était une bonne façon de les emmener à se mettre à table et à me fournir les preuves qui me faisait défaut et j'étais persuadé qu'elle allait tomber dans le panneau, après tout elle n'était pas différente des autres … du moins c'était ce que je croyais.

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Alors, je ne devais dire qu'une seule et unique chose, une belle connerie, oops. Je ne pouvais m'empêcher d'être distraite, mais bon, je devais répondre de mes actes, enfin, je devais voir quelqu'un et le convaincre que j'étais totalement, mais absolument innocente, enfin, je devais le lui faire croire. Il fallait savoir jouer de ses charmes. J'étais habillée d'une manière plutôt sexy. La secrétaire de celui qui allait s'occuper de moi. Je me rendais au commissariat. J'entendais les sifflets de ses policiers qui ne rêvaient que de me mettre le grappin dessus. Je m'approchais de l'un d'eux murmurant qu'il n'était pas à ma hauteur, je préférais les avocats, c'était plus sexy. Un policier m'éloignait de son collègue. J'aimais bien mettre un peu d'ambiance dans un commissariat. Qui sait, je pourrais organiser, une magnifique fête, enfin, je disais ça, je ne disais rien. On m'amenait jusqu'à la salle et on m'enfermait en attendant bien sûr que l'avocat en question ne vienne vers moi.

J'attendais quelques minutes dans la salle et je tournais en rond. Je savais que l'on me regardait. Je faisais un clin d'oeil en regardant dans la vitre. J'attendais encore et encore, m'asseyant sur la chaise, jouant avec mes jambes, jusqu'à ce que la porte s'ouvre. Il était temps de s'amuser finalement. Je regardais de haut en bas cet homme des plus irrésistibles. Je le désirais déjà. Mon regard devait déjà faire le travail. Je me mordillais la lèvre afin d'en rajouter juste un zeste de ce qu'il fallait. Mon décolleté descendait légèrement et je le réajustais histoire de montrer mes jolies formes. Il restait de marbre. J'étais déçue, mais je remarquais quand même qu'il y avait un espoir, que je devais exploiter. J'étais assise, bougeant mes jambes de manière sensuelle, faisant même en sorte que rien de ce spectacle ne soit raté. Il me demandait bien sûr, si j'avais une idée du merdier dans lequel je m'étais fourré. Oh, non, bien sûr que non, j'aimais le danger.

Je faisais bouger mes jambes de nouveau, le regardant de nouveau avec envie et désir, me baissant sur la table, faisant bouger ma main vers moi. Je n'allais pas me laisser faire, dire quelque chose qui pourrait me compromettre. J'étais la fille de quelqu'un de puissant. De toute façon, je pouvais sortir à n'importe quel moment.

- Oh, vous voyez un beau merdier, car moi, je vois plutôt le contraire. On ne m'avait pas dit qu'un si bel avocat viendrait jusqu'à moi. On m'a offert juste un beau cadeau, c'est Noël. J'aimais bien m'amuser, si on s'amusait ne serait-ce qu'un peu, n'est-ce pas mon chou. Vous êtes irrésistible. Je vois juste qu'un crime a été commis et ce n'était pas de ma faute, c'est le fait que vous n'ayez personne. Je saurais être digne. Venez avec moi et tout ce que vous désirez, je vous l'offre. Un visage si innocent n'est pas capable des pires choses, vous ne trouvez pas ?

Je lui faisais une moue des plus innocentes. Je me levais et je me dirigeais vers lui, me rapprochant sensuellement de lui, jouant avec ses lèvres, et en lui faisant un beau clin d'oeil pour l'attirer jusqu'à moi.

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On ne rigolait pas avec la loi et je me faisais un devoir de m'acquitter de mes fonctions avec une intégrité au dessus de tout soupçon, arrivant à destination j'entrai dans la salle d'interrogatoire demandant par le fait même à l'agent en fonction de nous laisser seul, évidemment il ne semblait pas vouloir collaborer mais faisant appel à mon pote Rodney – qui était le supérieur de cette sous merde – l'agent en fonction se mit à détaler comme un lapin tellement il avait peur de se retrouver à la circulation … de mon côté je ne voyais pas l'utilité d'un flic nous surveillant, après tout la jeune femme ne me semblait pas des plus dangereuse … bien que par moment les apparences peuvent s'avérer trompeuses. M'approchant d'elle je fis en sorte de lui montrer que son petit jeu de séduction ne fonctionnait pas avec moi , bien que je ne lui étais pas insensible et – alors qu'elle tenta de me corrompre en m'exhibant ses charmes – je finis par tenter de lui faire comprendre à quel point elle était dans le pétrin.

Et bien les charges retenues contre vous sont très graves Miss Wellington et il est faut de croire que le fric de votre père va pouvoir vous en tirer cette fois-ci. Je ne crois pas que ce soit une bonne idée … je suis fiancé. Il y a longtemps que je ne fie pas aux apparences, même le plus charmants des regards peut s'avérer être celui d'une démone.

Je tentais de la raisonner mais de toute évidence elle semblait être prête à tout afin de se sortir de cette situation et je dois avouer que je peinais à lui résister. Je la vis se rapprocher de moi , prenant place sur moi alors qu'elle me caressa le visage et puis lorsqu'elle entreprit de s'emparer de mes lèvres je la repoussai lentement mais la belle attrapa ensuite ma cravate et c'est alors que sans savoir pourquoi je me laissai faire lorsqu'elle m'embrassa avec fougue et passion … inclinant la tête vers le côté lorsqu'elle me dit d'oublier ma fiancée et que dès maintenant j'étais à elle … je ne m'étais pas trompé … la Wellington était vraiment diabolique.

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J'aimais jouer avec la loi et surtout la contourner. Généralement, quand on se faisait interroger, on avait une chance sur deux d'obtenir un beau gosse devant soi. Devinez qui avait tiré le gros lot, c'était moi ! J'étais trop ravie, et j'avais bien l'intention d'en profiter. Montrer directement mes intentions ce n'était pas une bonne idée. Par moment, il fallait se montrer des plus subtiles. Je sentais que jouer avec lui était une idée, une très bonne idée. J'étais seule avec lui, ne pouvant que profiter d'une belle vue. C'était un appel à dire : je veux jouer. Oh, j'avais déjà une idée, c'était du poker mais à ma manière. Surtout, je voulais un face à face. Je ne voulais que personne soit notre chaperon. Nous n'étions pas à la fin du bal de promo, non mais. Oh, il essayait de me résister petit joueur. En jeu, il fallait prendre des risques. Il n'allait pas résister. Je le voyais dans ses yeux qu'il ne voulait qu'une chose : moi.

Cette résistance ne le rendait que plus séduisant, plus charismatique. Il tentait de me convaincre que j'étais au coeur d'un beau merdier. Il y avait une devise que j'utilisais toujours : "dans un beau merdier, il y avait toujours une pointe d'espoir." Ainsi, il me disait que les charges retenues contre moi étaient très graves et il était même faux de croire que le pognon de mon père allait pouvoir me tirer de là cette fois-ci. Mon père, ce héros comme on pouvait si bien l'appeler. Il était du genre influent, très influent et c'était de lui que j'avais acquis toute cette force et ambition me permettant d'obtenir ce que je voulais. J'étais proche de mon objectif. Il me suffisait d'un seul claquement de doigts et il était à moi. Evitez de penser à ce film où des mouettes faisaient à moi, car j'avais déjà gagné d'avance. Cet avocat était mien. Là, ce que j'entendais me décevait un peu mais surtout, m'offrait une porte d'ouverture. Donc il ne croyait pas que c'était une bonne idée car il était fiancé. Oh, mais je n'avais qu'à dire ceci : bye bye la fiancée, trouves-toi un tocard au lieu des mecs sexy ! Donc depuis un moment, il ne se fiait pas aux apparences car même le plus charmant des regards pouvait s'avérer être celui d'une démone. On aurait dit qu'il m'avait bien cerné mais je n'avais pas dit mon dernier mot.

- Vous savez dans la vie, tout est possible. Mon père est très puissant, et il ferait tout pour moi, pour sa fille adorée. Mais trêve de plaisanteries, mon chou. Il n'est pas question de mes ennuis éventuels, mais plutôt du fait de réparer une injustice. Fiancé dites-vous ? Si vous teniez réellement à elle, vous ne serez pas ici, tout contre moi et ne me dites pas que je ne vous attire pas, car je sais que c'est faux. Oser me dire le contraire. Je ne désire que vous, beau gosse.

Proche de lui, je le titillais des lèvres et alors que j'allais l'embrasser, il me repoussait légèrement. Oh, on ne me repoussait pas, jamais même, c'était un affront quand à ma réputation. Je ne me laissais pas faire, loin de là. Sa cravate, hum, un bon moyen de me rapprocher de lui. Je la prenais et je le faisais venir à moi, la tenant bien fermement. Je ne voulais pas qu'il s'échappe. Je l'embrassais fougueusement, et là, je sentais bien qu'il était à moi. J'avais gagné la partie. Je lui murmurais qu'il devait oublier sa fiancée, en gros qu'il était à moi. Je laissais ma main caressant son torse, alors qu'avec l'autre, je le guidais jusqu'à la table d'interrogatoire où je me cambrais pour m'allonger tout en l'amenant jusqu'à moi. A partir de là, j'enlevais sa chemise sauvagement, l'embrassant comme toujours alors que je lui mordillais le lobe de l'oreille. Je l'embrassais dans le creux de son cou, commençant à lui enlever son pantalon, prenant avec insistance ce dont j'avais le plus envie.

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