“If you love someone, you tell them. Even if you’re scared that it’s not the right thing, even if you’re scared that it will cause problems, even if you’re scared that it will burn your life to the ground, you say it, you say it loud. "
@ PRESTIGE : 249 @ DATE DE NAISSANCE : 05/08/1982 @ AGE : 42 || @ SEXE : @ ADRESSE : Quelque part ou tu n'es pas :P @ HUMEUR : Good Mood @ MÉTIER : Résident en Chirurgie
Team Isackson forever
“If you love someone, you tell them. Even if you’re scared that it’s not the right thing, even if you’re scared that it will cause problems, even if you’re scared that it will burn your life to the ground, you say it, you say it loud. And then you go from there.” - Mark Sloan
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Team plastics
Again, sometimes, when you talk, i feel like a male prostitute
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“This is a place where horrible things happen. Look at me, I practically grew up here. And you’re right - it’s hurt me. In ways I’ll probably never get over. I have a lot of memories of people. People I’ve lost forever. But I have a lot of other memories, too. This is the place where I found my family. This is where I learned to be a doctor. Where I learned to take responsibility for someone else’s life. And it’s the place where I met you. So, I figure this place has given me as much as it’s taken from me. I’ve lived here as much as I’ve survived here.”
Je dors plus, j'arrive pas à manger, j'arrive pas à respirer, je t'aime, c'est tout. Je t'aime tout le temps, je t'aime chaque secondes de chaque jours et... Et voilà, je suis amoureux de toi.
C
inq heure, voilà l'heure à laquelle je quittais mon domicile, prenant mon service dans l'heure qui suivait. Encore une journée qui, je le savais, s'annonçait rude, en plus, il avait fallu que ma voiture tombe en panne la veille au soir, c'est donc à pied que je devais me rendre à l’hôpital car évidemment, ni Alex, ni April ne pouvaient me prêter leur voiture étant donné qu'ils étaient déjà à l'hôpital. Il me restais la solution d'appeler Isa pour qu'elle me prête sa voiture, mais hors de question que je la réveille, alors que son service commençait un peu plus tard que moi. Si elle pouvait dormir, autant qu'elle en profite. Les transports en commun auraient pu être une solution envisageable mais il était trop tôt, ils n'étaient pas encore en service. Et puis un peu de marche à pied n'a jamais fais de mal à personne, au contraire même, c'est bon pour la santé.
Écouteurs sur les oreilles, je quittais le domicile. L'air était frais, vraiment très frais, on pouvait bien sentir que l'hiver était entrain de poindre. Je marchais à un rythme plutôt soutenu, d'une part pour éviter d'être en retard et d'autre part pour me réchauffer un peu. Les rues étaient quasiment désertes, rien d'étonnant vu l'heure. Tout en marchant je pensais à Isa, à vrai dire, la jolie brune hantait mes pensées depuis quelques temps déjà. Je nourrissais pour elle des sentiments forts. Non, elle n'est pas que mon binôme, elle est bien plus que ça.. Mais pour préserver notre amitié, je n'ai jamais rien dis, je garde tout pour moi, même si je ne devrais pas.. Un jour, en zieutant la télèvision je suis tombé sur une de ces séries médicales qui essaye de coller à la réalité, et dans l'épisode en question, un homme parlait à un autre, dans son discours il disait que si on est amoureux de quelqu'un il faut lui dire, même si on à peur que ce ne soit pas une bonne chose, ou si on à peur que ça nous cause des problèmes, même si ça doit nous détruire la vie, il faut le dire et le dire fort. Cette réplique m'avais fait penser à ma situation avec Isa.. Et même si le fait de ne pas lui dire me consumait de l'intérieur, je ne disais rien.. La jeune femme me voyait certainement comme son sexfriend et son ami, rien de plus. Lui avouer mes sentiments c'était prendre le risque de la perdre si ils n'étaient pas partagés, et je préférais encore n'être qu'un simple plan cul régulier plutôt que de la perdre complètement.
Je continuais de marcher, le vent froid me piquait les joues, j'avais mis mes mains dans mes poches pour tenter de me réchauffer mais ce n'était pas franchement une réussite. Le silence régnait dans les rues, il n'y avait personnes et les personnes que je croisais devaient elles aussi se rendre à leur travail. Le calme qui régnait dans les rues était presque flippant.. Je regardais ma montre afin de m'assurer que je n'étais pas en retard, et ce n'était pas le cas, j'avançais à un bon rythme, et avec un peu de chance, j'arriverais même en avance, ce qui me laisserais du temps pour prendre un petit café avec mes amis. Il me restais encore un bon quart d'heure de marche avant d'arriver quand j'entendis un coup de feu retentir. Je me retournais, me demandant ce qu'il se passait, car ce n'était pas vraiment normal. Il n'y avais personne, alors je me contentais juste de reprendre ma route, en me replongeant dans mes pensées. J'étais tellement dans ma bulle, que sans m'en rendre compte, je venais d'arriver dans une rue, ou deux "gangs" réglaient visiblement leurs compte à coup d'armes à feu. Je roulais des yeux, me disant que ces jeunes feraient mieux de chercher du boulot plutôt que de s’entre-tuer pour des histoires de deal.
J'avançais tranquillement alors que de l'autre côté de la rue, les coups de feux se faisaient entendre.. Il y avait peu de chance que je me prenne une balle perdue.. C'était en tout cas ce que je croyais jusqu'à ce qu'un des jeunes me prenne pour cible, il cherchait à viser un de ses adversaires qui se trouvait non loin de moi, et ne sachant pas viser, c'est moi qui ai pris la balle.. Après les évènements d'Halloween qui ne m'avait pas vraiment épargnés, je commençais à me dire que Dieu m'en voulait pour quelque chose. Allongé sur le trottoir, je ne comprenait pas vraiment ce qui m'arrivais, il faut dire que j'étais dans un état entre la conscience et l'inconscience, tout ce que je savais c'est que j'avais du mal à respirer. La balle perdue s'était logée dans ma poitrine, juste à côté du poumon droit, il était même fort possible que celui ci ait été perforé. Un bruit sourd retentit à côté de moi, et je distinguais des visages, ceux des ambulanciers venus me chercher, visiblement, quelqu'un avait prévenu les secours, je n'allais donc pas rester là à agoniser.
En moins de temps qu'il n'en fallut pour le dire, j'arrivais à l'hôpital, toujours à moitié conscient. A cet instant je pense que j'aurais préférer être totalement inconscient, car entendre les gens parler, s'agiter autour de vous sans pouvoir s'exprimer c'est quelque chose d'horrible. J'entrais dans le grand bâtiment, sur le brancard, cette fois les rôles étaient inversés, je n'étais plus un médecin mais un patient. L'effervescence autour de moi était vraiment hallucinante. Je reconnaissait la voix de quelques un de mes collégues et amis, celle d'April entre autre qui aux vus de la situation gardais visiblement son sang-froid même si cela devait lui demander des efforts surhumains la connaissant. J'entendais aussi Sloan ronchonner parce que Hunt venais de lui dire qu'il ne pouvait rien faire pour aider, étant considéré comme trop proche de moi de par le fait que j'étais son élève.. Le bip des machines résonnait dans ma tête, alors que je sentais que j'avais de plus en plus de mal à respirer. Parfois, la vie est faite de choix : oui ou non, continuer ou abandonner, se relever ou rester à terre... Certains choix comptent plus que d'autres : aimer ou haïr, être un héros ou un lâche, se battre ou se rendre, vivre ou mourir. Le choix le plus important. Mais la décision nous appartient rarement. Et là visiblement, la décision ne m'appartenait plus..
code by Mandy
Dernière édition par Jackson Avery le Dim 25 Nov - 21:55, édité 3 fois
If you love someone, you tell them. Even if you’re scared that it’s not the right thing, even if you’re scared that it will cause problems, even if you’re scared that it will burn your life to the ground, you say it, you say it loud.
Vingt heures du soir, le samedi 17 novembre. Arrivant enfin chez elle après une longue garde de quarante-huit heures, Isadora Esterhazy attrape un paquet de corn flakes pour remplir un estomac qui cri famine, ignorant totalement que d’ici peu, l’enfant qu’elle concevra avec Jackson la poussera à engloutir davantage de nourriture. Très loin de ces réflexions, la belle monte à l’étage et s’allonge sur son grand lit, essayant de dormir en s’enfonçant sous les couvertures en grignotant. Pourtant ses paupières ne se ferment pas, l’agaçant prodigieusement. Posant les corn flakes sur le sol à côté du lit, la belle se lève pour se déshabiller, songeant que la chaleur n’est peut-être pas anodine à cet inconfort qu’elle ressent. Se recouchant, la jeune chirurgienne tente de s’endormir, songeant à sa garde du lendemain.
Vingt-deux heures du soir et ce fichu sommeil qui ne la saisit toujours pas. Au lieu de clore ses paupières, la pauvrette ne cesse de se préoccuper l’esprit en pensant à Jackson, à leur histoire, à sa peur d’être rejetée de lui s’il connaissait la vérité sur ses sentiments… Fixant le plafond de son baldaquin blanc, la jeune femme est pensive, les bras croisés derrière sa tête pour la surélever. Isadora pense à leur avenir ensemble, ne sachant plus que faire dans sa situation. Parce que coucher avec son binôme c’est cool, mais quand on brûle d’envie d’avoir beaucoup plus, ce n’est pas aussi cool que les gens pourraient le croire. Et ce marchand de sable qui ne vient toujours pas ! C’est à en devenir complètement dingue !
Une heure du matin, le dimanche 18 novembre. Isadora a beau se tortiller dans tout les sens dans son grand lit : ses paupières ne se ferment toujours pas et le pays des rêves reste inaccessible. Il manque un corps dans ce lit… C’est la première fois depuis longtemps que la jeune femme dort toute seule comme ça. Enfin pas vraiment, mais depuis septembre c’était quand même très rare que la brunette soit seule dans son lit. D’habitude Jackson était là. Enfin, très souvent là. Et… il aurait pût être là ce soir en fait, mais Isadora n’avait pas put le croiser à la fin du boulot pour lui proposer de passer une énième nuit chez elle.
Deux heures du matin. Quatre heures que la jeune princesse Européenne tente désespérément de trouver le sommeil. Se levant finalement, Isadora se glisse sous la douche. La hongroise sait bien qu’elle ne pourra pas dormir alors autant s’occuper autrement, non ? Et que faire de ces heures, hormis se laver, s’habiller, se pomponner un peu pour se donner bonne mine et filer à l’hôpital pour s’occuper un peu ? Les nuits y étaient calmes mais qu’importe. Au moins elle verrait du people et ça ne lui ferait pas de mal. Se poser dans un coin avec d’autres chirurgiens de garde, à discuter en attendant qu’un truc se passe, c’était mieux que de regarder un programme débile à la télé. Car de ces heures, il ne pouvait y avoir que ça. Sortant de la douche, la jeune femme prit un tee-shirt de Jackson, qu’il avait oublié sur le sèche-serviette quelques jours auparavant. Sortant de la salle de bain en respirant ce parfum, la brunette se dirige vers son armoire pour se vêtir et court se pomponner avant de mettre le tee-shirt dans son sac à main, roulé en boule, songeant le rendre à Jackson. Sale. Oui, sale. Pour continuer de sentir le parfum du résident, pardi ! Il était deux-heures trente.
Arrivant à l’hôpital, la brunette croise la route du docteur Yang qui semble bien fatigué mais ne dit rien, trop fière pour admettre qu’elle a besoin d’aide, de soutient et surtout de repos. La saluant, Isadora se dirige vers les vestiaires pour enfiler une tunique et se mettre ensuite à la recherche d’un titulaire, dans l’espoir de se rendre utile. Ainsi, alors qu’elle passe au quatrième étage, elle croise la route d’un lit de patient, poussé par un résident et deux infirmières, en direction d’un bloc. Sloan arrivait derrière à grande enjambées. Il s’agissait d’une bagarre qui avait mal tourné et une opération « d’urgence » était préférable pour rabibocher le nez du patient sans trop de dégâts. Le chirurgien titulaire vire alors le résident de l’opération et demande à sa petite favorite de venir l’assister pour cette sorte de rhinoplastie. Au final, les deux jeunes gens sortirent du bloc à quatre heures du matin et Isadora avait réalisé pratiquement toute l’opération sous l’œil attentif de son titulaire. Tout deux décidèrent d’ailleurs d’aller prendre un café pour se tenir éveiller et discuter, en attendant que l’hôpital sorte de son espèce de coma. Ils se séparèrent aux alentours des cinq heures quarante, alors que Sloan réalisait qu’il devait voir le docteur Webber, qui n’allait pas tarder à arriver. Isadora reste alors seule à siroter son second café, sans se douter un seul instant de ce qu’il se passe non-loin, dans une rue de la ville. Et puis quelques minutes plus tard, elle décide de descendre, pour voir si elle peut se rendre utile aux urgences.
Le cri fut saisissant, terrifiant. Presque le cri d’une bête face à la douleur, vous voyez ? Paralysée par la scène, les yeux larmoyants, Isadora observe de loin son Jackson, étendu sur un brancard. Comment cela avait-il pût arriver, que s’était il passé ? La jeune femme aurait voulu courir jusqu’à lui, mais son corps était devenu comme une prison. Tout ce qu’elle peut faire, c’est pleurer, encore et encore, barbouillant ses joues d’eau lacrymale et de mascara. Se tournant vers le docteur Altman, Isadora exige d’aller au bloc. Bien sûr, on le lui refuse. Mais la demoiselle décide de s’obstiner et commence à suivre le lit du patient, jusqu’à ce qu’une paire de bras entoure son torse, la retenant fermement contre un viril poitrail. Celui de Sloan. La voix de ce dernier parvint alors aux oreilles d’Isadora. Il veut la rassurer et lui disait que tout irait bien. Mais rien n’allait. Et il avait aussi peur qu’elle. Pas pour les même raisons. Comment était-ce possible bon sang ? Comment Jackson avait il pût se prendre une balle ? C’était complètement dingue ! Et Isadora pleurait, pleurait encore, le cœur comme écrasé dans un étau. Une présence se rapprocha de la résidente et du titulaire. Inconsciemment, Isadora songe qu’il s’agit d’April, qui n’avait sûrement pas été accepté au bloc non plus. Mais la hongroise n‘a guère l’esprit à se préoccuper de la meilleure amie de Jackson. Se dégageant de l’emprise de Mark, l'européenne s’enfuit dans les étages, se dirigeant vers le quatrième. Ok, elle ne peut pas opérer, mais elle veut être là. Elle devait voir, quitte à devenir dingue. Alors elle entre dans le local où l’on pouvait observer l’opération. Jackson semblait dormir paisiblement bien que l’opération n’avait visiblement pas débuté. Prenant sa tête entre ses mains, l’européenne continue de pleurer en observant la scène se déroulant en contrebas. Ce n’était pas possible, pas possible ! Comment pouvaient-ils se vanner l’un l’autre il y a encore quelques heures et se retrouver dans pareille situation maintenant ? Isadora avait juste l’impression de devenir cinglé alors qu’elle garde les yeux rivés sur la plaie.
Dernière édition par Isadora D. E. Esterházy le Dim 18 Nov - 22:53, édité 1 fois
@ PRESTIGE : 328 @ DATE DE NAISSANCE : 10/01/1990 @ AGE : 34 || @ SEXE : @ ADRESSE : 318 West Olympic Place, Seattle @ HUMEUR : Joyeuse :) @ MÉTIER : Chirurgienne pédiatrique
« You hate me because I'm right and I'm awsome! :) » Dr. Arizona Robbins to Dr. Calliope Torres
My girlfriend, my breath, my sun, my past, my present, my futur... All my life
Calzona
my life, my secrets Relationship: Disponibilité: Plus de RP pour le moment ♥
Dim 18 Nov - 18:47
“If you love someone, you tell them. Even if you’re scared that it’s not the right thing, even if you’re scared that it will cause problems, even if you’re scared that it will burn your life to the ground, you say it, you say it loud. "
Dimanche matin. J'arrivais enfin à la fin de ma garde qui aura duré plus de 48 heures, étant donné que j'avais déjà été appelée deux heures plus tôt que mon horaire prévu pour une urgence. A croire que c'était la période, mais en même temps j'avais déjà remarqué une grande augmentation de blessures et d'urgences en fin d'année... Et je ne vous parle même pas de la période de Noël et Nouvel an. Une hécatombe. Et il me semblait même que cela augmentait au fil des ans... Ou alors c'était parce que j'étais responsable de ce service désormais, j'avais donc plus de choses à gérer.
Je venais de sortir d'opération et je dégustais un pain au chocolat accompagné d'un cappuccino avec un enthousiasme proche de l'extase. J'étais fatiguée, mais moins que mes derniers tours de garde. Il faut dire que cela avait été un peu plus reposant, et accessoirement j'avais réussi toutes les opérations qui m'avaient été confiées. Je feuilletais même un magazine qui parlait de déco - j'avais encore quelques idées pour l'appartement que je partageais désormais avec Callie, même si cela allait être plus difficile à faire passer que le coup de peinture. Mais bon si elle refusait tans pis, c'était notre appartement après tout... Et elle avait naturellement son mot à dire.
Je terminai la dernière goutte de ma boisson lorsque mon biper se mit à sonner. Excellent sens du timing, docteur Robbins. J'y jetai un rapide coup d'oeil avant de me précipiter au bloc. On me demandait et apparemment c'était urgent, mais je ne comprenais pas trop pourquoi on me bipait pour une opération qui ne concernait pas un enfant... Mais après tout je n'avais pas de question à me poser. On m'appelait, j'arrivais aussitôt. Surtout que cela semblait très urgent. Je montai rapidement les étages et parcouru le couloir qui menait au bloc opératoire.
J'y croisai d'ailleurs Callie, qui semblait sortir paisiblement du sien. Je savais qu'elle avait une réparation d'un poignet à faire, et apparemment elle venait de terminer. Apparemment, elle était surprise de me voir me précipiter dans un bloc. En même temps, même si cela faisait des plombes qu'on travaillait dans un hôpital, voir des médecins courir dans tous les sens, c'était assez particulier quand même. Lui attrapant le bras, je l'entraînai à ma suite et lui expliquai le tout en continuant de rouler sur mes baskets.
- On m'a appelé en bloc opératoire. Ils disent qu'il faut ramener le plus de monde possible, alors viens!
Nous arrivâmes à destination au bout d'une dizaine de secondes. Je poussai la porte de la salle d'opération. A l'intérieur se trouvaient Teddy en compagnie de plusieurs infirmiers et infirmières. Cristina n'était pas à ses côtés, ce que je trouvais personnellement très étrange. Etait-elle coincée dans une autre opération? Je me préparai rapidement et poussai la porte en m'arrêtant une seconde pour regarder qui se trouvait dans la salle au dessus du bloc. Isadora. Et elle semblait en larmes. Fronçant les sourcils, je m'approchai de la table. C'est alors que je vis le visage de Jackson Avery, et tout devint clair dans ma tête. - Je suis venue dès que j'ai pu, lançai-je à Teddy avant qu'elle ne m'explique les problèmes de Jackson.
Il avait apparemment reçu une balle dans le thorax. Etait arrivé à l'hôpital à demi-inconscient. Je ne comprenais pas trop comment Jackson avait pu se faire tirer dessus mais passons. Il valait mieux se concentrer sur l'opération à venir plutôt que de se préoccuper des événements qui la précédait. J'attendis que Teddy me donne des directives, c'était elle qui était spécialisée dans ce domaine-là après tout... Enfin, pour les adultes du moins. Cela différait un peu des enfants et je ne voulais pas prendre le risque de faire quelque chose de mauvais pour Mister Avery.
J'ai beau me dire Qu'il faut du temps J'ai beau l'écrire Si noir sur blanc Quoi que je fasse Où que je sois Rien ne t'efface Je pense à toi
-
Reed était ma meilleure amie, et maintenant elle est morte. Mon dernier contact avec elle, c’est quand j’ai trébuché sur son corps sans vie, étendu dans une allée de la réserve. Pour la première fois, j’ai eu peur d’être dans un hôpital. Les aiguilles et les scalpels ne me font pas peur mais les balles de pistolet si. Je revois ces yeux vides et grands ouverts qui fixaient un point, le sang coulant par rivière sur la peau pâle et froide de son front. De longues minutes durant, je l’avais regardé, l’effroi me paralysant. Je savais bien que quelque chose n’allait pas. Ce trou dans sa tête, cette flaque de sang qui avait imbibé mes vêtements. La nausée m’avait prise et dans un élan de courage puisé au plus profond de ma soudaine faiblesse, je m’étais levée et avais couru me réfugier dans les bras de l’Autorité. Derek. Derek ne m’avait pas vu en levant les yeux la première fois ; ou à peine. Mais la seconde fois, le sang sur mes vêtements l’avait sans doute interpellé. Et lui aussi avait su que quelque chose n’allait pas. Je n’arrivais pas à pleurer, le coup était bien trop dur à encaisser. Alors, je lui ai raconté ma vie. Je n’aurais pas dû avoir peur du sang. J’y avais été habituée, quand j’étais petite. La suite avait été floue. J’avais enfilé un des uniformes que Derek m’avait tendu. Un uniforme bleu foncé, la première fois que j’en portais un. Mais je ne m’en étais guère souciée. Et j’étais restée dans son bureau. Seule avec ma terreur. Reed était ma meilleure amie et jamais plus je ne la verrais, jamais plus je n’entendrais son rire remplir une pièce. Jamais plus je n’aurais une confidente comme elle. Ni de meilleure amie. Reed est morte, emportant avec elle une partie de moi.
J’aurais dû quitter les urgences ce soir-là, rentrer chez moi, me préparer une bonne soupe et regarder un bon film à la télé. Mais changement de programme, je devais rester Une abondance de travail, et des gens étranges qui arrivaient toujours au dernier moment. Je n’avais pas le droit de me plaindre. J’avais accepté ces heures supplémentaires avec sourire, tout en pensant à mon bon lit, et à mes chaussons. J’avais alors passé la nuit à recoudre des gamins imprudents, à écouter bavasser une grand-mère qui se plaignait de douleurs abominables à l’estomac. Rien de bien grave, rien de bien sérieux. Quand enfin je pus aller me coucher, il était trois heures du matin. J’avais l’impression de n’avoir dormi que quelques minutes lorsque la sonnerie de mon bipper retentit. Je me levais avec paresse, manquant de me casser la figure. J’enfilais ma blouse, sortis de la chambre de garde, me pris un café à la cafeteria et me dirigeais d’un pas vif vers les urgences. Mon gobelet atterrit mollement dans une poubelle lorsque je pénétrais dans la mine. Un enfant que j’avais recousu plus tôt était de retour. Ses fils avaient craqués et il rigolait comme un idiot avec ses potes. Vraiment, la jeunesse n’a plus aucune estime et conscience d’elle-même. Lorsque je finis cette tâche pour laquelle je m’étais levée, j’espérais de nouveau aller retrouver un lit. Mais des ambulances arrivèrent et je fus sollicitée. Une mauvaise surprise. Jackson étendu sur une civière, un côté ensanglanté. Je fixais sa blessure, me rappelant soudainement la fusillade, quelques mois plus tôt. Reed était ma meilleure amie et elle est morte. Je ne veux pas qu’il arrive la même chose à Jackson, mon meilleur ami, le seul qui, peut-être, me comprenait réellement. Je sentis les larmes me monter aux yeux et le monde semblait tourner trop rapidement autour de moi. Les voix semblaient si lointaines ! Lorsqu’on me secoua, je sortis de ma torpeur et compris enfin qu’on devait agir vite. Mais avec mon meilleur ami blessé, d’une balle disait-on, je n’allais être bonne à rien. Je m’emparais d’une de ses mains.
« Je t’en prie, Jackson ! Ne me fais pas ce coup-là ! Tu n’as pas le droit de nous laisser. Reste avec nous ! »
Mais ce fut trop douloureux. J’aurais dû rester avec lui, lui montrer que quelqu’un est là pour le soutenir, mais je n’ai pas réussi cette épreuve. J’ai lâché sa main et suis partie ailleurs, pour étouffer les nausées et vertiges qui me prenaient. Tant pis, je ne serais pas dans le bloc à ses côtés. Je ne veux pas prendre le risque de voir mon meilleur ami mourir par ma faute. J’allais dans la galerie, c’était la meilleure chose à faire. J’y retrouvais Isadora, l’autre meilleure amie de Jackson. Elle n’a pas dû me voir, et je n’avais pas envie de m’imposer à elle. Elle a d’autres chats à fouetter que de prendre un semblant d’intérêt pour moi. J’aurais tant voulu ne pas être bavarde en cet instant, mais je n’ai pas su garder ma langue dans ma poche.
« Reed était ma meilleure amie et j’ai découvert son cadavre, avec une balle entre les deux yeux. Je devrais être habituée à voir du sang ; quand j’étais petite, mon père tuait des cochons devant moi. J’en ai même égorgé un, une fois. Ça saignait beaucoup, vraiment beaucoup. On ne s’imagine pas qu’on contient autant de sang dans le corps ! C’est vrai ! On a l’habitude d’en voir en sachet, mais pas sortant par flot d’un corps. Reed était ma meilleure amie et je l’ai perdu à cause d’une balle. Je ne veux pas qu’il arrive la même chose à Jackson. Je ne veux pas perdre mon meilleur ami, une partie de moi-même, encore une fois. Je pense que nous devons prier pour lui. Ça l’aiderait vraiment. »
Je baissais la tête vers mes chaussures, croisais mes mains sur mes cuisses et entamais une prière silencieuse.
If you love someone, you tell them. Even if you’re scared that it’s not the right thing, even if you’re scared that it will cause problems, even if you’re scared that it will burn your life to the ground, you say it, you say it loud.
Je venais tout juste de terminer une opération, j'étais donc plutôt contente de sortir du bloc, étant donné le temps que j'y avais passé dedans. Une opération basique sur un poignet. Mais oui, c'était toujours un soulagement d'y sortir. Enfin, quand tout se passe bien. Je n'étais alors pas exténuée, mais si on m'avait dis ce que j'allais faire dans quelques minutes, j'aurais bien pris cinq cafés avant, ou alors je me serais attardé sur ce poignet ... Mais je n'avais pas eu vraiment le temps, car à peine sortie du bloc, Arizona, arrivant en trombe vers moi, venait déjà me chercher par le bras, m'entrainant vers le rez-de-chaussé. Elle faisait partie de tous ces personnels à cet étage, qui courraient dans tous les sens, tous appelés par leur biper ... Mais que pouvait il bien se passer ? Je sortais à peine d'une opération que je devais me dépêcher pour une urgence...
" On m'a appelé en bloc opératoire. Ils disent qu'il faut ramener le plus de monde possible, alors viens ! " me lançait Arizona, précipitée.
Étonnée, je me laissais m'entrainer, en direction des urgences, à toute vitesse. En effet, il y avait pas mal de mouvement dans les couloirs, je me demandais vraiment ce qui se passait. J'étais déjà habituée à cette ambiance, étant donné que des urgences, nous en avions plus que souvent ici. Surtout avec les cas les plus incroyables qu'on avait déjà eu le droit de soigner ici. Mais mes questions se dissipèrent très rapidement lorsque derrière moi j'entendis subitement une infirmière parler de ce soit disant patient ... Oui, apparemment le blessé se trouvait être Jackson Avery, un résident que nous connaissions bien. Étonnant... Voir même contrariant. Forcément, quand c'était une personne de l’hôpital, les rumeurs et échos se faisaient entendre ... Tout le monde serait averti d'ici quelques secondes.
« Et merde ...! »
Nous nous précipitions donc aux urgences, très rapidement. Je remettais mon stéthoscope au cou, tout en souvent Arizona. Nous n'étions pas les premières, loin de là. Et puis, c'était encore plus mouvementé ici même. Était déjà présente Teddy, entre autres ... Je ne jetais qu’un œil rapidement autour de moi, essayant de me concentrer sur le cas d'Avery. Il avait apparemment reçu une balle dans le thorax ! J'étais totalement pétrifiée, même si le sang froid que l'on a lorsque l'on est chirurgien ne faisait rien paraitre. Il était toujours difficile de voir un de ses amies, collègues, sur la table d'opération... Mais peu importe, il fallait rester impassible, pour pouvoir se concentrer au maximum. Et puis ... ce ne serait pas sorcier, s'il n'y avais aucune complication !
« Bon sang, mais apportez des compresses, il est en train de se vider ! »
Comment avait il pu se trouver dans cette situation ...? Pleins d'idées fusaient, mais ce n'était pas le moment de se poser pleins de questions. Il fallait avant tout le sortir de cette galère. Beaucoup étaient déjà sur lui, l'observant, réfléchissant à comment procéder ... J'en profitais donc pour biper quelques chirurgiens qui n'étaient pas encore présents. Nous allions avoir besoin d'aide. Et puis beaucoup aller débarquer dans cette salle, d'ici quelques instants, étant donné que pour une blessure par balle, les forces de l'ordre devaient être présentes. Mais de toute manière, ils passeraient sûrement après les soins, c'était impossible autrement.
Je me préparais alors pour pouvoir intervenir, voyant le jeune homme à mes côtés se vider littéralement malgré ma recommandation, et écoutant attentivement. Il fallait absolument se dépêcher ... Et puis on se savait pas encore où était logée la balle, du moins, ce qu'elle touchait. La panique arriverait peu à peu, c'était certain. Je soupirais longuement, écoutant les autres chirurgiens donner leur avis, avant de donner le mien.
@ PRESTIGE : 249 @ DATE DE NAISSANCE : 05/08/1982 @ AGE : 42 || @ SEXE : @ ADRESSE : Quelque part ou tu n'es pas :P @ HUMEUR : Good Mood @ MÉTIER : Résident en Chirurgie
Team Isackson forever
“If you love someone, you tell them. Even if you’re scared that it’s not the right thing, even if you’re scared that it will cause problems, even if you’re scared that it will burn your life to the ground, you say it, you say it loud. And then you go from there.” - Mark Sloan
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Team plastics
Again, sometimes, when you talk, i feel like a male prostitute
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“This is a place where horrible things happen. Look at me, I practically grew up here. And you’re right - it’s hurt me. In ways I’ll probably never get over. I have a lot of memories of people. People I’ve lost forever. But I have a lot of other memories, too. This is the place where I found my family. This is where I learned to be a doctor. Where I learned to take responsibility for someone else’s life. And it’s the place where I met you. So, I figure this place has given me as much as it’s taken from me. I’ve lived here as much as I’ve survived here.”
Je dors plus, j'arrive pas à manger, j'arrive pas à respirer, je t'aime, c'est tout. Je t'aime tout le temps, je t'aime chaque secondes de chaque jours et... Et voilà, je suis amoureux de toi.
D
ieu avait sûrement une dent contre moi en ce moment. Après les évènements d'halloween, ou j'avais été pas mal blessé, je venais de me prendre une balle en plein dans le thorax en me rendant au travail. Difficile à croire hein ? Pourtant c'était bien la vérité. Heureusement pour moi, l'ambulance était arrivée rapidement sur les lieux pour me conduire le plus rapidement possible à l'hôpital. J'étais à demi conscient, et c'était bien ça le pire. Avoir mal, ne rien pouvoir contrôler, ne pas pouvoir s'exprimer ou même crier, c'était horrible. Je ne voulais pas mourir, pas maintenant, j'étais trop jeune. Trente ans c'est bien trop jeune pour mourir, à cet âge là, on à encore toute la vie devant nous. Je repensais à Charles, qui lui avait pu à peine profiter de sa vie, tout ça parce que Mr Clark avait perdu la raison suite à la mort cérébrale de sa femme, et avait décidé de rendre justice lui même en voulant descendre tous les chirurgiens de l'hôpital. Et forcément, Charles se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment..
Alors que je pénétrais à l'intérieur de l'hôpital, allongé sur la civière, je pouvais entendre toute l'agitation qu'il y avait autour de moi. Un cris se fit entendre, un cris horrible, ce cris de désespoir qu'on pousse lorsque tout notre monde vient de s'écrouler. J'avais du mal à distinguer de qui provenait ce fameux cris, trop dans le gaz pour ça. Mais il s'agissait de celui d'Isa, qui visiblement m'avais vu arriver dans cet était pitoyable. Si j'avais eu à choisir, si j'avais pu m'exprimer, j'aurais exigé qu'on la tienne éloignée. J'aurais demandé à Sloan ou à Karev de l'occuper, de la distraire, de l'emmener boire un café, pour ne pas qu'elle s'inquiète. Car telle que je la connaissais, me voir dans cet état devait la bouleverser, même si pour elle, je n'étais clairement rien d'autre qu'un ami avec qui elle s'envoie en l'air dés que l'occasion s'en présente. A cet instant je regrettais de ne lui avoir rien dis au sujet de mes sentiments, j'aurais du lui dire, qu'elle le sache, au cas où.. Au cas ou cette blessure soit plus forte que moi.. Au cas où Dieu se décide à m'envoyer rejoindre Charles et Reed. Je ne pouvais pas mourir sans qu'elle le sache, je ne pouvais pas mourir tout cours d'ailleurs. Si jamais je me réveille, si je m'en sors, si je survis, je lui dirais combien je l'aime et tant pis si ça doit tout gâcher, au moins, elle le saura.
« Je t’en prie, Jackson ! Ne me fais pas ce coup-là ! Tu n’as pas le droit de nous laisser. Reste avec nous ! » April venait de prendre une de mes mains, complètement désemparée elle aussi. Je pouvais tout à fais imaginer l'était dans lequel elle se trouvait tellement je la connaissais bien. Et si les rôles avaient été inversés, je me serais retrouvé moi même dans le même état. April et moi sommes les meilleurs amis, la fusillade nous à clairement rapproché et depuis nous sommes inséparable, jamais l'un sans l'autre, ou alors toujours à prendre des nouvelle de l'autre. Elle est un peu comme la petite soeur que je n'ai jamais eu. Et je pouvais clairement comprendre ce qu'elle ressentait. Je fus ensuite transporté au bloc, ou les chirurgiens s'affairaient autour de moi à réfléchir à quelle était la meilleure solution à adopter. Il fallait savoir si la balle avait touché le poumon ou pas. A en juger par le mal que j'avais à respirer en arrivant aux urgences, apparemment, elle avait perforé un poumon. J'étais endormi sur la table, et Altmann réfléchissait à la solution à adopté. La titulaire est l'un des meilleurs chirurgien cardio de ce pays, je savais donc qu'elle allait tout mettre en oeuvre pour me sauver, et qu'elle allait vite trouver de par son génie, ce qui n'allait pas et réparer en un rien de temps tout ça sans qu'aucunes complication n’apparaissent. Enfin, du moins, je l'espérais.
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Dernière édition par Jackson Avery le Dim 20 Jan - 20:20, édité 1 fois
@ PRESTIGE : 328 @ DATE DE NAISSANCE : 10/01/1990 @ AGE : 34 || @ SEXE : @ ADRESSE : 318 West Olympic Place, Seattle @ HUMEUR : Joyeuse :) @ MÉTIER : Chirurgienne pédiatrique
« You hate me because I'm right and I'm awsome! :) » Dr. Arizona Robbins to Dr. Calliope Torres
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Calzona
my life, my secrets Relationship: Disponibilité: Plus de RP pour le moment ♥
Mar 11 Déc - 20:30
“If you love someone, you tell them. Even if you’re scared that it’s not the right thing, even if you’re scared that it will cause problems, even if you’re scared that it will burn your life to the ground, you say it, you say it loud. "
Le fait que Jackson soit un de nos collègues ajoutaient un stress supplémentaire à notre travail. Lors de la fusillade, je n'avais pas eu à opérer un collègue d'extrême justesse pour tenter de lui sauver la vie ou quoique ce soit dans ce goût là. J'avais du par contre faire une appendicectomie sur Ruby, ma petite patiente. Mais j'avais préféré penser que tout se passait normalement et qu'il s'agissait d'une opération tout à fait banale. Bien que j'avais Callie qui chantait du Moulin rouge juste à côté de moi. Mais passons.
Mais apparemment personne ne semblait spécialement motivé à tâter Jackson de l'intérieur ( ) pour essayer de deviner où s'était logé la balle qu'il s'était prise. Comment, je l'ignorais encore, mais passons... Avait-il eu une scène de ménage particulièrement mouvementée avec Isadora? Bien qu'ils ne soient pas encore totalement en couple, mais à mon avis il y avait anguille sous roche. Ou baleine sous caillou, c'était comment on voyait les choses.
Quoiqu'il en soit, je jetai un rapide coup d'oeil en direction de Teddy. Après tout, c'était elle qui était la spécialiste dans ce domaine. Mais elle était trop occupée à tenter de stopper l’hémorragie pour faire quoique ce soit d'autre. J'étais déjà toute équipée et je n'avais rien d'autre à faire alors... Prenant une grande aspiration, je partis à la recherche de la balle perdue. Je fis une petite moue, peu habituée à la taille adulte des organes que mes doigts touchaient. Fronçant d'abord les sourcils, je finis par fermer les yeux pour mieux me concentrer.
Première déception, il n'y avait rien en surface, il fallait donc que je m'approche du coeur. Je savais que plus on était proche de cet organe fatidique à la vie, plus il était difficile d'opérer sans avoir le moindre problème. Puis je finis par atteindre le coeur, mais il n'y avait toujours rien. Surprise, je rouvrais les yeux. J'étais certaine de ne rien avoir manqué, c'était juste impossible. Machinalement, je continuai de tâter légèrement, avant de me figer lorsque je sentis enfin la balle.
- Heu... La balle est logée DERRIERE le coeur., dis-je en insistant sur le mot.
Comment c'était possible? Je ne me trompais pas puisque je le sentais parfaitement sous mes doigts. Mais l'extraction allait être difficile... Elle n'était pas totalement derrière au milieu, mais plus sur le côté droit. Il avait du bouger au dernier moment ou je ne sais quoi. Quoiqu'il en soit, cela s'était joué à quelques millimètre. Lorsque je relâchai lentement la balle, j'eus le droit à une belle surprise à nouveau. Elle bougeait doucement, se déplaçant à cause des battements cardiaques de Jackson. Ce qui voulait dire que son coeur pouvait être transpercé à chaque seconde. Soupirant doucement, je repris la parole.
- Et je crois qu'il faut mieux que je ne la relâche pas... Elle bouge au rythme des battements cardiaques de Jack... Il va falloir que vous l'enleviez avec ma main...
If you love someone, you tell them. Even if you’re scared that it’s not the right thing, even if you’re scared that it will cause problems, even if you’re scared that it will burn your life to the ground, you say it, you say it loud.
April était également dans la salle, mais pas vraiment pour les mêmes raisons. Mis à part les raisons personnelles et amoureuses, nous n'étions pas vraiment là pour ça, nous. Nous laissions donc ces histoires de côtés, du moins pour nous, intervenants, se concentrant plus sur le cas d'Avery que le reste. Et puis nous étions tous très concentrés, essayant de ne pas montrer ni stress, ni geste d'impatience. Alors le reste nous n'y prêtions pas attention, du moins pour mon cas.
Arizona fut la première à se lancer à l'eau. Ou du moins dans le sang. Elle était donc partie chercher où se trouvait cette maudite balle. Apparemment c'était plus difficile que prévue, car elle n'était pas en surface. L'observant trifouiller ce pauvre Jackson, j'essayais de garder la plaie le plus proprement possible, à l'aide d'une infirmière, car il se vidait littéralement. Il aurait sans doute une belle cicatrice après, mais ce serait le prix à payer.
Je relevais la tête, Arizona ayant apparemment enfin trouvé cette balle. Difficilement trouvée, mais nous étions maintenant fixé. Du personnel arrivait encore, en plus des autres cas d'urgences, ce qui nous mettait la pression. Certains se feraient surement virer, pour nous laisser la place. Nous étions déjà assez nombreux pour un cas pareil.
"Heu... La balle est logée derrière le coeur."
Aie, c'est bien ce que nous redoutions. Ce serait plus difficile que prévu, mais pas impossible. De plus, ça relevait maintenant de la chirurgie cardiaque. Et puis, impossible ne faisait pas partie de notre vocabulaire, à l'instant où nous posions un pied dans une intervention. Tout devenait possible, et l'espoir était au plus haut. Cependant, Arizona reprenait la parole, soupirant, ce qui ne présageait pas quelque chose de bon.
" Et je crois qu'il faut mieux que je ne la relâche pas... Elle bouge au rythme des battements cardiaques de Jack... Il va falloir que vous l'enleviez avec ma main... "
Étonnée, je fixais Arizona, réfléchissant rapidement en même temps. Nous n'avions pas le temps. Et elle s'était mise dans une situation embarrassante, et compliquée à gérer. Mais nous savions à présent où la balle se trouvait, ce qui avançait la situation d'un grand pas. Il fallait à présent réagir, et commencer à intervenir, vite.
« Bon.. Je me lance. J'ai besoin que vous mainteniez bien le thorax ... » lançais-je, prenant la pince à mes côtés.
Il fallait à présent essayer d'extirper cette balle, aussi difficile que ça pouvait être. Soupirant, je me lançais enfin à l'eau, à l'aide de Teddy qui se trouvait à mes côtés. Arizona ayant le bras dans le thorax, le chemin vers la balle nous facilitait alors les choses. Mais la plaie était alors bien profonde ... J'allais alors avoir besoin de ce tire-balle, nécessaire pour ces balles profondes.
Teddy et l'interne en face de moi maintenaient alors le thorax bien ouvert, j'essayais de me faire un chemin. Et surtout, j'essayais de ne pas toucher organe, ou tout simplement de ne pas trembler, la panique pouvant nous faire des choses inexplicables.
Cependant, si certains avaient déjà pris cette affaire comme résolue et trop facile, c'était sans compter sur la panique qui arriverait. Arrivant près du cœur, j'observais qu'un os avait été également percuté, par la balle, laissant un petit impact. En effet, nous n'avions pas sondé la plaie. Mais ça n'avait pas l'air trop important pour penser au pire. Alors en plus de toucher le thorax, la balle avait apparemment touché un os, avant de se loger près du cœur. D'ailleurs, nous espérions qu'il ne l'ait pas touché violemment... Mon visage se crispait donc, étant encore dans le thorax tout comme Arizona.
« Je crois qu'il y a plus de dégâts que prévu ... »
If you love someone, you tell them. Even if you’re scared that it’s not the right thing, even if you’re scared that it will cause problems, even if you’re scared that it will burn your life to the ground, you say it, you say it loud.
L’inconscience. Il n’y a vraiment rien qui puisse être pire que le fait de ne pas savoir exactement ce qu’il se passe, lorsque l’on est en proie à une folle inquiétude et, le moins que l’on pouvait dire, c’est que désormais, Isadora comprenait toute l’ampleur de l’horreur d’une telle situation. Elle se sentait anéantit, comme ces « femmes dans le couloir » comme disait Meredith : celles qui attendent, inquiètent, que leurs maris reviennent du bloc. Jackson n’était ni son mari ni son fiancé, pas même son petit-ami, mais la brunette l’aimait tellement que la situation était pour elle tout aussi horrible que si ça avait été réellement le cas. Et dire qu’il allait peut-être mourir sur cette putain de table d’opération, sans que la princesse hongroise n’ait pût lui avouer ce qu’elle ressentait à son égard, lui dire qu’il n’était à ses yeux pas qu’un partenaire pour des parties de jambes en l’air… Il allait peut-être mourir, sans savoir qu’au moins une femme l’avait aimé plus que de raison et au-delà des mots, au-delà du possible, de l’imaginable. Pourtant, lors de leur rencontre, rien n’aurait put présager un tel amour. Isadora se souvenait de se cour comme si c’était hier.
Mercy West et Seattle Grâce venaient tout juste de signer l’accord pour fusionner ensemble et c’était le premier jour d’invasion, celui où les chirurgiens de Mercy West investissaient les lieux. Isadora était arrivée en avance ce jour là, croisant Karev dans le hall. Tout deux avaient gagnés le vestiaire, rejoignant Izzie. Et ils étaient arrivés. Une grande brune et une plus petite. Un air de garce et un air de petite peste fouineuse. Reed et April. Et deux hommes. Charles, un grand couillon aux cheveux bouclés et Jackson, charmant métisse qui avait bien plus sa place dans les pages glacés des magasines de charmes féminins que dans un bloc. Mais au vu de sa propre double-profession, la brunette était mal placée pour faire un reproche. Bref.
Ces quatre là, en particuliers, s’étaient donc pointés dans l’unité, faisant littéralement exploser le groupe soudé des résidents du Seattle Grâce. Izzie, d’ailleurs, avait littéralement pété un plomb en voyant l’une des nouvelles infiltrer le casier de George. Mais la grande blonde, toute à sa fureur, ne donna jamais les raisons pour lesquelles les chirurgiens avaient pris l’habitude de laisser ce casier vide. Bref. Isadora était restée en retrait et s’était préparé sans un mot avant de quitter la pièce, faisant, sans vraiment le savoir, son petit effet sur les hommes de la nouvelle délégation de chirurgiens.
Et puis elle avait recroisé cet Avery, sans savoir qu’il était le fils du grand Harper Avery, créateur d’un célèbre concours. Concours que Monsieur Esterhazy avait gagné une fois, Monsieur Phillips également. Apprenant que ce fils de l’objectif voulait venir empiéter sur son antre, la joute verbale avait éclatée entre les deux jeunes gens, chacun voulant avoir sa part de supériorité sur l’autre. Et Isadora partie pour une intervention, Karev balança que « cette illuminée » était la fille Esterhazy, adoptive Phillips. Une chose que la brunette avait eut du mal à pardonner, désireuse d’être une chirurgienne et non pas une « fille de ».
Retour dans le présent. Sans s’en apercevoir, Isadora s’est laissée emportée par ses souvenirs et ses yeux découvrent alors l’avancée de l’opération. Et les larmes redoublent, tant ça a l’air d’être le bordel dans cette saloperie de bloc. La main d’Arizona dans le thorax de Jackson, une interne et Teddy ouvrant bien l’incision, Callie en train de tâtonner… Et April, qui avait proposé de prier. Cela revenait maintenant à l’esprit d’Isadora qui répondit alors, un peu à la traîne.
«- Dieu c’est comme le Père-Noël : ça va quand t’as cinq ans, mais après… Je n’y crois plus depuis que j’ai quatre an, personnellement. Alors pris si tu veux hein, mais la seule chose qui peut sauver Jackson, c’est la médecine, pas l’intervention d’un grand barbu sénile, qui prêche l’amour et l’eau fraîche alors qu’il laisse crever la moitié de la terre des causes de la guerre, de la famine, de la pauvreté, du manque de soins… Franchement, tu le trouve si aimant que ça toi, ton dieu ? Parce que c’est le plus grand des hypocrytes, surtout.» crachât-elle sans trop de méchanceté toutefois, mais incapable d'avoir conscience de la portée de ses maux, trop bouleversée pour ça.
@ PRESTIGE : 249 @ DATE DE NAISSANCE : 05/08/1982 @ AGE : 42 || @ SEXE : @ ADRESSE : Quelque part ou tu n'es pas :P @ HUMEUR : Good Mood @ MÉTIER : Résident en Chirurgie
Team Isackson forever
“If you love someone, you tell them. Even if you’re scared that it’s not the right thing, even if you’re scared that it will cause problems, even if you’re scared that it will burn your life to the ground, you say it, you say it loud. And then you go from there.” - Mark Sloan
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Team plastics
Again, sometimes, when you talk, i feel like a male prostitute
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“This is a place where horrible things happen. Look at me, I practically grew up here. And you’re right - it’s hurt me. In ways I’ll probably never get over. I have a lot of memories of people. People I’ve lost forever. But I have a lot of other memories, too. This is the place where I found my family. This is where I learned to be a doctor. Where I learned to take responsibility for someone else’s life. And it’s the place where I met you. So, I figure this place has given me as much as it’s taken from me. I’ve lived here as much as I’ve survived here.”
Je dors plus, j'arrive pas à manger, j'arrive pas à respirer, je t'aime, c'est tout. Je t'aime tout le temps, je t'aime chaque secondes de chaque jours et... Et voilà, je suis amoureux de toi.
J
e me demandais encore, pourquoi moi ? Pourquoi il avait fallu que ça tombe sur moi ? C'est vrai ce genre de choses n'arrivent toujours qu'aux gens qui le méritent le moins. Et maintenant à cause d'une stupide guerre de gang, j'étais entre la vie et la mort. Laisser entre les mains des mes collègues chirurgiens. Heureusement pour moi, les chirugiens de cet hôpital étaient les meilleurs du pays et je le doutais qu'ils allaient tout faire pour me sortir de cette mauvaise passe.
J'étais toujours inconscient, toujours sur cette table d'opération. Je n'avais évidemment pas la moindre idée de ce qu'il se passait. Pas la moindre idée de l'était dans lequel était Isa, j’espérais juste qu'elle n'était pas au courant de mon état. Que Sloan la retenait au bloc avec une opération bien longue et bien ennuyeuse.
UC, je continue demain, je peux pas plus là, j'suis trop dead
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